Bienvenue à Béhencourt !


Un peu d'histoire...


Le nom du village est cité dès le XIIe siècle, sous la forme Behencurt, avec sa seigneurie et son château. Celui-ci se situait face à l’église, à l’emplacement de l’exploitation agricole actuelle, dont les bâtiments datent essentiellement des XVIIe et XIXe siècles. Une autre seigneurie est également mentionnée à proximité des « Près de Villancourt, sur la route qui mène à Bavelincourt, dont le château aurait disparu bien avant la Révolution. Béhencourt possédait aussi une maladrerie qui était rattachée à l'Hôtel-Dieu d'Amiens à la fin du XVIIe siècle.

Une tentative pour implanter une filature de coton à Béhencourt en 1765 échoua malheureusement trois ans plus tard.

François Cagnard, médecin et bienfaiteur du quartier Saint-Maurice d'Amiens, est né en 1812 à Béhencourt. Parmi ses nombreuses actions, il fera construire, en 1848, le pont qui porte son nom pour désenclaver ce quartier amiénois.

Béhencourt est l'un des plus importants villages de la vallée de l'Hallue dont la vie s’anime autour de la place publique, bordée par l'église, le château et la mairie-école. Elle est utilisée aujourd’hui pour des manifestations sportives comme le ballon au poing, jeux traditionnel Picard.

 


 

Le château

Situé dans le virage face à l’église, derrière le long bâtiment agricole en pierres et briques, le château se compose de deux corps de logis, dont l'un en pierre blanche construit au XVIIIe siècle. Amputé de son aile en retour lors un incendie, la partie disparue fut remplacée par un nouveau corps de logis en brique, vers 1862. Le corps de ferme adjacent et le parc avec son petit lac datent également de la deuxième moitié du XIXe siècle : la grange-écurie longeant la rue porte la date 1889.

 

Le château fut occupé par les Allemands puis par les Anglais, pendant la Seconde Guerre mondiale.

 


Le polissoir

La découverte d’un polissoir à la fin du XIXe siècle prouve une présence humaine dès le Néolithique (-6000 ans) sur le territoire de la commune. Signalé par l'archéologue Charles Joseph Pinsard en 1878, le polissoir fut aussitôt transporté dans la propriété du château de Monsieur Gourdin à Montigny-sur-l’Hallue.

En 1903, à la mort de celui-ci, c’est un filateur de la ville d’Albert, Émile Comte, qui racheta le polissoir et l’installa dans sa propriété dite « la Villa des Rochers ».

Malheureusement située sur la ligne de Front durant la Grande guerre, la ville d’Albert connu de nombreux bombardements et la villa fut détruite. Le polissoir fut toutefois retrouvé dans les décombres et, suite aux demandes formulées par les Antiquaires de Picardie, il fut gracieusement donné à la société et conservé depuis au musée de Picardie à Amiens.

Mesurant 2,25m de long sur 1m de large et 40cm d’épaisseur, son poids est estimé à près d’une tonne.

 

L’église Saint-Martin

La construction de l'église remonte au XVIe siècle, le clocher porte d’ailleurs la date 1580. Le bas-côté nord fut ajouté dans le courant du XVIIe siècle et la sacristie au XVIIIe. On remarque deux jolis cadrans solaires, l'un peint et l'autre gravé, sur le mur sud.

Béhencourt est l'une des rares communes de l’ancien canton de Villers-Bocage à avoir conservé son cimetière autour de l'église paroissiale, au lieu de le déplacer à l'écart du village par hygiénisme au XIXe siècle. On y remarque plusieurs monuments commémorant la guerre de 1870 et la Première Guerre mondiale. C’est le marbrier amiénois Coenen qui a signé les deux stèles relatives à la bataille de l'Hallue (23-24 décembre 1870).

 

Flânez dans ce village picard typique

dont les nombreuses maisons de maître au soubassement de grès

témoignent de la richesse passée de la commune.


Tableau de bord