Bienvenue à Hiermont !



Un peu d'histoire...

Hiermont, autrefois appelé Hirrimermont, provient du Latin Sacer Mons, signifiant « Mont Sacré ».

Aujourd’hui simple village, Hiermont était autrefois une ville importante et fortifiée dont les remparts étaient pourvus de tours de défense et de trois portes d’accès : l’une conduisant à Auxi-le-Château, l’autre à Saint-Riquier et la troisième donnant sur l’église et le cimetière, alors situés en banlieue.

En 1192, Guillaume III, comte de Ponthieu, octroie à la ville une Charte Communale permettant ainsi l’élection d’un échevinage (ancêtre du conseil municipal).

 

Les plans anciens nous indiquent la présence de quatorze rues à l’intérieur de l’enceinte et quinze rues dans les faubourgs. Il est d’ailleurs fait mention, dès le XIIIe siècle, d’une maison communale, de halles, d’un hospice, d’une maladrerie et de deux châteaux.


 

L’ancienne église

Située en dehors de la ville et entourée de son cimetière, la chapelle de Manâtre est l'une des plus anciennes églises de la Somme fondée en 980 à la demande d'Hugues Capet. Elle est caractéristique des chapelles primitives de campagne en pierres blanches, sans fondations et aux murs épais. Elle a été restaurée en 2006.

 

L’église Saint-Jean-Baptiste

Construite au début du XIIIe siècle, elle fut remaniée au XVIe siècle avec une voûte datant de 1555 et un clocher de 1720. On retrouve d’ailleurs, au-dessus du portail d'entrée, la statue du saint patron avec sa peau de bête, sa croix et, à ses pieds, un agneau.

 

Les châteaux

Le premier château était construit au centre du village sur un monticule de terre, dont on aperçoit encore l’empreinte aujourd’hui. Appelé « le château d’Aumale », il fut fondé en 1282 par Jean de Ponthieu, Comte d’Aumale. Bâti en pierre blanche et en grès, il était flanqué de trois tours et entouré d’un large fossé. Il fut rasé en 1358, suite à une inspection des forteresses du Ponthieu car jugé trop faible et pouvant servir de refuge à la Jacquerie (grande révolte paysanne).

Le second, situé à l’emplacement de l’actuelle ferme de Manâtre qui longe la route de Saint-Riquier, fut construit en 1412 et détruit par les Espagnols en 1638. La seigneurie resta dans la même famille jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

 

Les muches

Les muches (cachettes en Picard), dont l’entrée est située à côté de l’église, permettaient de protéger les biens, les récoltes et le bétail durant les invasions espagnoles.

Achevées en 1648, elles ne comportent pas moins de 75 chambres dont la rampe de descente, maçonnée en pierre de taille, s’étend sur 25m de long. Il semblerait que ces pierres soient un réemploi de l’ancien château d’Aumale.

 

Aujourd’hui, les muches ont un intérêt écologique majeur puisqu’elles abritent plusieurs espèces de chauves-souris, dont le Grand Murin et le Vespertilion à oreilles échancrées, tous deux rares en Picardie.


Tableau de bord