Bienvenue à Neuvillette !



Un peu d'histoire

Autrefois appelée Nova-Villa, « nouvelle ville », la seigneurie de Neuvillette relevait autrefois des châtellenies de Doullens et de Beauval.

Dans les rares archives qui existent sur la commune, nous apprenons qu’en 1170, furent construites une maladrerie et une chapelle, ou encore qu’en 1734, Charles Testart, écuyer et seigneur de Campagne, près d’Hesdin, acheta la seigneurie de Neuvillette à Louis-François de la Houssoye, chevalier et vicomte de Maizicourt.

Comptant aujourd’hui un peu plus de 200 habitants, Neuvillette en possédait près de 650 dans les années 1860 grâce à l’industrie cloutière. Ce petit métier, réservé à une population rurale, faisait vivre un certain nombre de familles. Ces artisans façonnaient, depuis leur maison, des clous fait main. Une technique ancienne et modeste aidée d’une forge, dont le soufflet était actionné par un chien qui trottait dans un tambour. L’industrialisation eût raison de cette activité qui disparaîtra après la Première Guerre mondiale.


 

L’histoire du soldat Stoker

L’église Saint-Nicolas, située dans la rue du même nom à la sortie du village, est curieuse par son découpage architectural fractionnant ainsi le clocher-porche, la nef et le chevet. Construite en pierre blanche, elle conserve encore plusieurs graffitis intéressants dont celui du soldat britannique TJ Stoker qui fut envoyé sur le Front de la Somme durant la Grande Guerre et qui laissa son empreinte lors de son passage à Neuvillette en 1917.

 

Marianne … Oh belle Marianne !

Le 17 Mars 1848, le ministère de l'Intérieur de la Deuxième République lance un concours : “Symboliser la République sur les peintures, sculptures, médailles...”.

C’est donc à partir de 1877 que les mairies s’orneront petit à petit du buste de la célèbre Marianne française. Neuvillette est l’une des rares communes dont la mairie ne possède pas de buste. A la place, trône fièrement dans la salle du conseil un très beau tableau offert par le célèbre illustrateur Franscique Poulbot (1879-1946) intitulé « La Marianne ». Réalisée en 1916, cette Marianne est représentée sous les traits d’une enfant coiffée d’un bonnet phrygien. Dominant un champ de bataille, cette allégorie de la Liberté montre l’horreur que vit la France à cette époque ...

Poulbot a offert ce tableau à la mairie de Neuvillette car, enfant, il venait y passer ses vacances chez ses grands-parents. Il dédicace son tableau : « En souvenir de mes jeunes années passées à Neuvillette » - Poulbot.

 

Visible aux heures d’ouverture de la Mairie, n’hésitez pas à prendre contact pour venir l’admirer.


Tableau de bord