Bienvenue à Villers-Bocage !



Un peu d'histoire...

Prénommée Villers de Boscagio en 1197, la commune atteste une occupation humaine dès la préhistoire suite à la découverte de nombreux silex taillés.

En 1148, Joubert Ier, premier seigneur connu, dépend des vicomtes de Doullens sur lesquels s’exerce l’autorité des comtes de Ponthieu. Un château fort était construit sur une motte castrale située à l’est de l’église, aujourd’hui disparue.

En 1597, suite à la prise d’Amiens, l’armée française menée par Henri IV se rassemble à Villers-Bocage pour envahir l’Artois sous domination espagnole. Les habitants de Villers-Bocage creusèrent alors des « muches », souterrains-refuges, qui leur permettaient de mettre à l’abri leurs biens, leurs récoltes et leur bétail.

 


 

Vers 1750, Villers-Bocage compte environ 800 habitants et profite du développement de l’activité textile.

En 1790, la commune devient chef-lieu de canton. Elle concentre plusieurs services qui la rendent attractive comme la Justice de paix, un bureau de Postes et Télégraphes ou bien encore une Gendarmerie.

En 1795, la décision est prise de créer la première école laïque de la commune. Bien que la population accueille favorablement l’école, le picard est banni du langage des écoliers.

 

L’église

La première église date du début du XIIe siècle. Dédiée à Saint-Georges, elle fut remaniée et restaurée de nombreuses fois. Elle prendra sa forme définitive à la fin du XVIe siècle.

Dans la nef se trouve une « Mise au Tombeau » classée au titre des Monuments Historiques. Provenant à l’origine de l'abbaye voisine de Berteaucourt-les-Dames, elle fut installée dans l'église de Villers-Bocage au 19e siècle.

En dehors du culte, l'église servit également de sépulture à de nombreuses personnes comme les familles des Autheux, de Créquy, Berthe et quelques ecclésiastiques. Près de l’église, on peut découvrir les vestiges du mur d’enceinte de l’ancien château.

 

La mairie et la mare

La mairie qui servit aussi d’école de garçons est un grand bâtiment classique en briques sur lequel on peut lire « 1879, MAIRIE. JUSTICE DE PAIX ». La mare, alimentée par les eaux de pluie, fait la fierté des habitants mais peut se révéler dangereuse ; ainsi en juin 1891, un enfant se noie en voulant la traverser avec ses camarades dans une barque.


Tableau de bord